L'horreur française prouve encore qu'au delà des jumpscares et des structures convenues (qu'on se surprend par habitude à ne pas voir se mettre en place), c'est dans l'atmosphère que nous sommes extrêmement forts.
Le sang, la chair et la poisse porte "la nuée" sans jamais que ça devienne gratuit et sans oublier de développer ses enjeux et ses relations entre personnages. Le portrait réaliste de l'agriculture/ l'élevage français et le thème de la famille n'eclipse jamais L'horreur qu'offre les besoins sanguins des sauterelles.
Si "Titane" de Julia Ducorneau est aussi réussi, ce sera une belle année pour l'angoisse française.