La Pianiste, c'est le film qu'on peut zapper si on n'y est pas prêt. Celui auquel on peut vouloir échapper, parce qu'il dérange, parce qu'il est sadique et brutal. Vu deux fois, la première je l'ai détesté, la seconde, beaucoup plus admirative.
Ce film c'est l'histoire d'Erika (Isabelle Huppert), professeur de piano, qui est attirée par Walter (Benoit Magimel), un de ses élèves. Walter est jeune, influençable, Erika est froide et dans l'hyper contrôle. Il est à sa merci et elle mène leur histoire pour pallier à son incapacité à échapper à la relation plus que malsaine qu'elle entretient avec sa mère (Annie Girardot), possessive et incapable de laisser de la place à sa fille.
Mais l'hyper contrôle ne dure pas et les positions s'inversent, et c'est alors que les perversions d'Erika se dévoilent crûment.
C'est de cette relation hiérarchique, où Walter prend le pouvoir, que les craquelures d'Erika éclatent, que Walter se noie en étant happé par ces pulsions qui lui échappent.
LilaK
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le 25 sept. 2012

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