En 2011, "La planète des singes" s'offre un reboot audacieux en partant sur un thème maintenant redondant à l'heure où j'écris cette critique: les origines. Pourtant tellement nécéssaires, elles nous donnent une vision inédite mais clairement plus réaliste de la création de cet univers que celle qui avait été proposé quelques années avant avec Mark Walbergh.
Ici, la raison est scientifique et par conséquent donne une réalité beaucoup plus crédible même si cela relève de la science fiction. Ce qui donne un aspect beaucoup plus convainquant est le réalisme époustouflant des singes avec la technologie de la motion-capture tout récemment louée dans Avatar, deux ans auparavant. La performance d'Andy Serkis (Gollum dans le seigneur des anneaux) dans le personnage de césar est la plus impressionnante dans ce mélange entre l'attitude d'un singe et celle d'un homme.
L'histoire nous prend du début à la fin et on en vient à s'attacher aux personnages dont celui de James Franco, remplaçant de Mark Walbergh. Loin d'être bluffant, il fait le taff créant une relation attachante et émouvante entre son personnage et celui de César. Petite ombre au tableau, Tom Felton (a.k.a. Drago Malefoy dans Harry Potter) nous apparait comme le petit teigneux insupportable (Drago is back?) qu'il sait si bien jouer mais donne un aspect cliché à ce film, avec par la même occasion quelques scènes un peu attendues mais qui n'entachent pas l'ensemble.
En intro d'une saga venu remettre cette histoire au gout du jour, La planète des singes: Les origines est une réussite dans sa manière de nous faire entrer en immersion dans ce monde qui n'est pas encore la planète des singes mais qui va nous y ammener au fur et à mesure de la saga.