"War for the Planet of the Apes" marque une très belle conclusion pour cette saga se centrant sur l'épopée de César et sa "famille", tentant de mener une vie tranquille en se protégeant des humains qui leur veulent du mal, car les voyant comme un virus à exterminer, celui qui a causé leur extinction.


Depuis le début de cette saga, initiée en 2011, ce n'est pas l'humain qui est au centre de l'histoire, mais bien le singe, symbolisé par le personnage de César (incroyable Andy Serkis), chef respecté et parfois redouté, essayant, tant bien que mal, de prendre les meilleures décisions pour protéger les siens. Il est entouré de précieux amis et alliés qui, comme lui, réagissent, redoutent, ressentent, mais surtout espèrent de meilleurs lendemains. Voilà pourquoi ils migrent de lieux en lieux, dans l'espoir de trouver un jour leur oasis, l'endroit où ils pourront vivre en tout quiétude, loin des humains qui les rejettent.
L'humain quant à lui est ici dépeint sous son aspect le plus sombre et le plus animal, et ce à travers des soldats sanguinaires pour lesquels la loi du plus fort prédomine et qui feront tout pour avoir le dessus sur les singes face à eux, quitte à sacrifier celles et ceux qui mettraient leur espèce en danger, même dans leurs propres rangs. Seule exception notable : Nova, une enfant muette, que les singes vont, petit à petit, prendre sous leur aile.


Prenant le spectateur à contre-pied, ce n'est (une nouvelle fois) pas le spectaculaire qui prédomine ici. Relégué au second plan, il fait la part belle aux rapports "humains" durant toute son histoire. L'intime est le véritable moteur de ce dernier volet, et plus largement de cette nouvelle saga, et celui-ci est sublimé par une animation toujours plus poussée et précise dans le détail des expressions des singes.


Cette nouvelle saga simiesque, renversant intelligemment ce qui a pu être fait auparavant autour de cet univers, nous a donc surpris de bout en bout et nous prouve définitivement qu'elle a sa place parmi les meilleures trilogies de ce début de 21e siècle.


APES TOGETHER STRONG !

Raphoucinévore
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le 18 juil. 2017

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