C’est un très beau film. J’avais peur d’assister à ce genre d’épisode d’action où l’on règle les problèmes par la violence en oubliant l’importance du sens. Suprématie surprend parce qu’il contourne les évidences. Après deux épisodes bien différents, ce troisième volet apporte une part lugubre englobant cette histoire de révolte. « Et si César était méchant », se partit pris aurait du tout changer. Mais en voulant emmener le public vers un destin plus tragique, César fait la différence et comprend. Il comprend que la violence se construit via ce sentiment instable que suscite la colère. Suprématie, c’est intéressant, mais parfois trop sous hautes tensions. Tout au long du film, on s’attache à différents caractères, les nerfs montent et l’on attend qu’une chose, du sang. Une tension que j’ai mal digérée puisque ce genre de fin ne m’intéresse pas vraiment. Néanmoins, allez voir cette performance.