L’intrigue est réduite a rien, le personnage principal manque de psychologie, seule la fin tendue comme une lanière de geta sauve le meuble.

La mise en scène de la fin sauve le film. Celui-ci devient tout d’un coup pesant, lent, on se croirait dans un Hitchcock ou dans Yoru no tsuzumi tourné cinq ans plus tard par Tadashi Imai. Mais c’est un peu tard.

L’intrigue est réduite a rien et n’a pas grand intérêt. Le personnage principal manque de nuances et de psychologie. La femme erre dans le film tel un fantôme. Seul son mari possède une once d’humanité, à moins qu’il soit gay et se désintéresse du sort de sa femme, mais là encore on s’en moque.

Les couleurs sont horribles, on se croirait dans un Richard Thorpe. La musique y fait penser aussi. À moins que ce soit l’influence de Cecil B Demille ou de certains westerns de l’époque.

Une Palme d’or plutôt décevante quand on y regarde un demi-siècle plus tard.

Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers

——————————————————————

À retrouver sur La Saveur des goûts amers :

En rab :

Limguela_Raume
6
Écrit par

Créée

le 23 oct. 2023

Critique lue 186 fois

Limguela_Raume

Écrit par

Critique lue 186 fois

D'autres avis sur La Porte de l'enfer

La Porte de l'enfer
Camille_H
8

l'apocalypse de dom juan

La porte de l'enfer est la peinture d'un récit comme sorti d'un écrin, parmi les lambeaux d'un Royaume que l'on assiège. Entre deux courants d'air, une femme se porte volontaire pour fuir à la place...

le 29 mars 2015

7 j'aime

6

La Porte de l'enfer
Subversion
6

Arc-en-ciel

Cocteau, alors président du jury du festival de Cannes, décide de décerner la palme d'or à La Porte de l'enfer. Kinugasa, réalisateur et scénariste du film, est loin d'en être à son premier coup...

le 29 août 2017

4 j'aime

La Porte de l'enfer
zardoz6704
7

La princesse de Clèves, version No. No no no ! ! !

Pendant une période d'instabilité, Morito, un samouraï défend une jeune dame de cour qui s'est portée volontaire pour se faire passer pour la princesse. Une fois l'ordre rétabli, l'empereur lui...

le 12 sept. 2015

3 j'aime

Du même critique

Parasite
Limguela_Raume
9

Amérite

Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...

le 14 juin 2019

7 j'aime

Printemps précoce
Limguela_Raume
9

Saveur précoce

Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...

le 26 oct. 2023

7 j'aime

Ouvre les yeux
Limguela_Raume
8

Odyssée post-mortem

Pas bien pressé de le voir. Je suis pourtant un grand amateur de son remake avec Tom Cruise… Et j’aurais sans doute inversé l’ordre de préférence si j’avais vu le film d’Alejandro à sa sortie. Son...

le 14 févr. 2022

5 j'aime