Un Gondry légèrement somnifère.
Plastiquement, un des plus beaux Gondry. Un des plus créatifs aussi, mais également le plus loufoque. On est encore une fois subjugué par tous ces décors, ces costumes et ces bidouillages, mais ici le réalisateur choisit une thématique assez délicate et, ne faisant jamais le boulot à moitié, tente de retrouver la texture et l'atmosphère des rêves. Mais ce va-et-vient -certes virtuose, mais permanent- entre le rêve et la réalité, crée une trop grande confusion qui détruit l'histoire... Ce film est donc avant tout un grand travail stylistique.