J’ai vu ce film plus de dix ans après sa sortie et – franchement – j’étais persuadé en le regardant qu’il avait été tourné au début des années 80. Je trouvais la réalisation tellement ringarde, les dialogues tellement usés et les situations tellement caricaturales et convenues que je ne voyais même pas comment on pouvait sortir ça à la fin des années 1990 sans passer pour des toquards. Bon bah visiblement, non seulement l’ami Gilou n’est pas passé pour un toquard, mais en plus il a rencontré véritablement son public. Tant mieux pour lui. Moi, personnellement, j’ai eu beaucoup de mal au début, et même encore aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de trouver ce film ultra lourd et pas très inventif. Mais bon, l’un dans l’autre, je me dois d’être honnête. Je dois bien avouer que je suis ressorti de ça avec une idée positive, me disant que le film avait quand même un joli potentiel sympathie. Après tout, pourquoi pas : c’est déjà pas mal…