La post synchro est scandaleuse
Le troisième opus de la saga La Vérité Si Je Mens sortait enfin en Février 2012, après un petit problème de postproduction, ce qui explique peut-être les horribles défauts de post synchro que le film a, par moments.
Le premier épisode était un excellent film, critique et tendre envers la communauté juive du Sentier. Le deuxième était une comédie un peu moins critique et plus tendre envers cette même communauté. Là, ce troisième opus ne critique plus rien et préfère enchaîner les blagues pourries sous prétexte qu'on aurait de la sympathie pour cette bande de potes devenus puants avec l'argent. Si les quatre acteurs principaux sont en roue libre (surtout Vincent Elbaz, à la limite du catastrophique), heureusement, José Garcia est fantastique, comme d'habitude. L'intrigue met bien trop longtemps à se lancer, comme dans le 2. Une fois lancée, le film trouve son rythme de croisière, tristement lent et devient un film bien trop compliqué (le twist final est un peu compliqué et tombe comme un cheveu sur la soupe) et pourtant un peu répétitif, comparé au deuxième opus, où José Garcia tombe dans le piège de Marc Andréoni (qui joue encore un méchant, mais pas dans le même rôle que dans le deuxième opus, quoiqu'il en garde la plupart des tics).
Heureusement, les invités sont plutôt drôles, comme Max Boublil ou Cyril Hanouna, tous derrière le monstre Enrico Macias, à pleurer de rire. Mais qu'est-ce qu'on s'ennuie pendant la première heure... Une grosse déception !