Tomber amoureux
Une fille sort de chez elle au petit matin, s'éloigne dans la rue en remontant son pantalon puis se met à courir pour attraper son bus. Dans le train qui la mène au lycée, elle s'endort et nous...
Par
le 9 oct. 2013
240 j'aime
38
Que retenir de la vie d'adèle ? Un bon jeu d'acteur, un ciseau superbement exécuté, et 2h45 de vide intersidéral. Je ne comprend pas d'où vient cet engouement, cette admiration illuminée pour Kéchiche, le prophète du nouveau cinéma d'auteur. Qu'est-ce que raconte le film ? Je ne sais pas, rien. En fait, je crois que tout est là, dans le rien, le vide. Le fait de faire traîner le film en longueur en ne racontant rien, permet au spectateur le plus ardu de se raconter ce qu'il veut dans sa petite tête, et de crier au chef d'oeuvre.
Bref: La vie d'Adèle est un film quasi documentaire qui ne raconte rien, mais encensé par la critique qui, en fait, encense sa propre vision de l'oeuvre à partir du vide intersidéral dont elle est remplie. Reste une séquence de sexe crue aussi maladroite que malsaine qui installe plus de malaise que d'admiration car terriblement longue! (Et pourtant j'adore Tinto Brass !)
Créée
le 28 janv. 2020
Critique lue 91 fois
D'autres avis sur La Vie d'Adèle - Chapitres 1 et 2
Une fille sort de chez elle au petit matin, s'éloigne dans la rue en remontant son pantalon puis se met à courir pour attraper son bus. Dans le train qui la mène au lycée, elle s'endort et nous...
Par
le 9 oct. 2013
240 j'aime
38
Alors, je précise d’emblée que pour pouvoir apprécier la vie d’Adèle, il faut pouvoir mettre de côté deux ou trois détails qui pourraient agacer: le fait que sur près de 30 personnes qui ingurgitent...
Par
le 19 févr. 2014
157 j'aime
29
L’artifice de l’art, cette contradiction fondamentale, alimente depuis ses origines deux tendances : l’ostentation de sa facticité, à travers le baroque formel et sublime, et la volonté (par des...
le 14 oct. 2013
118 j'aime
7
Du même critique
Bon ça y est c'est fini. Le couperet a enfin terminé sa lente et douloureuse chute. Quel supplice ! On pourrait aisément faire la liste de tous ce qui ne fonctionne pas dans ce film, mais nombreux...
Par
le 31 août 2020
Comment faire peur avec rien ? Polanski a trouvé la solution. Tous est oppressant et angoissant: Rosemary cadavérique, Guy son mari a côté de la plaque, et ses voisins trop, mais alors vraiment trop...
Par
le 20 févr. 2020
Je en comprend pas d'où vient cette admiration pour Kechiche. Tout du moins en ce qui concerne ses Mektoub, c'est les amourettes de vacances sublimées comme un songe d'une nuit d'été (merci...
Par
le 28 janv. 2020