LA COLERE D'UN HOMME PATIENT (12,5) (Raul Arevalo, ESP, 2017, 92min) :
Un lent thriller psychologique, une mise en scène mouvante caméra à l'épaule en pellicule 16mm pour donner le grain des films américains des années 70 et 80 (genre Les Chiens de paille (1971) de Sam Peckinpah) et une narration froide peu originale après une mise en place de l'intrigue assez longue avant d'obtenir le récit de vengeance tant attendu. Une patine esthétique pertinente mais qui accompagne visuellement un scénario linéaire un peu désincarné, pas toujours bien rythmé, où la musique assez présente tente de compenser les situations. Sous le signe du Talion, un hommage laborieux à la virilité reléguant le rôle de la femme au second plan malgré des acteurs convaincants et ne réservant que peu de surprises . Un polar amer, sobre, tendu mais décevant.