Une vengeance qui attend les 8 piges de prison de Curro, une vengeance qui prend son temps. José attend Curro, patiemment, mais avec détermination.
Curro est le chauffeur d’un braquage qui a mal tourné, il est le seul à avoir purgé sa peine, les autres sont dans la nature. Ce sont eux que cherche José et pour cela il a besoin de Curro (interprété avec finesse par Luis Callejo, qui navigue entre la compassion et l’indignation)
José semble tomber amoureux d’Ana, l’épouse de Curro et cette dernière n’est pas insensible à son charme énigmatique. Ces deux-là vont s’aimer, un peu, juste avant la sortie de Curro.
Ana a eu un fils pendant les visites conjugales à la prison. Elle va être partagée entre le père de son fils, la fidélité et peut-être une nouvelle vie, mais tout va partir de travers.
Une réalisation un peu saccadée, une intrigue intense, des scènes bien filmées mais il manque quelque chose à la réalisation, de la fluidité, de meilleurs plans et de la lumière.
Antonio de la Torre est acteur précieux, vu rapidement dans « La Isla minima » mais surtout incroyable dans « Que Dios nos Perdone« .
Dans « La Colère d’un homme patient » il a toute l’intensité du personnage mais semble un peu trop rigide. On aurait aimé ressentir plus de doute dans ses décisions. Mais n’est-ce pas aussi la direction des acteurs qui reste un peu faiblarde ?
Dans l’ensemble un bon premier film car la fibre du nouveau cinéma Espagnol est bien là.
Raúl Arévalo est aussi un acteur et particulièrement efficace dans le rôle de Pedro dans « La Isla minima"
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