Aujourd’hui, nous allons partir dans l’enfer du désert chez des consanguins radioactifs pour un remake d’une œuvre de Wes Craven. Nous allons donc aller visiter ces déserts, ces base test, ces collines, ces grottes remplis de personnes aux visages boursouflés par la radioactivité. Je veux d’ailleurs souligner que le budget de l’œuvre est de 15 millions de dollars pour vous donner un ordre d’idée quasiment autant que Bienvenue chez les Ch’tis. Donc un budget assez faible pour un film de ce calibre.
Le film possède vraiment une certaine aura particulière. Il se dégage une odeur rance avec cette esthétisme particulier. Nous allons nous laisser entrainer dans une spirale qui va vite devenir infernale dans ce désert du Nevada (je crois que c’est là mais j’ai un petit doute). Au début le film va prendre un peu son temps pour nous présenter cette famille typiquement américaine conservatrice. Nous avons le père flic ne quittant jamais son revolver incarné par Ted Levine déjà connu pour avoir joué le rôle du Capitaine Leland Stottlemeyer dans la fameuse série Monk. Nous retrouvons le beau-fils plutôt démocrate… Une famille plutôt classique qui va faire la rencontre d’une famille un peu moins traditionnelle vivant donc dans les montagnes du Nevada et adorant la chasse à l’humain.
Une fois le cadre définie, l’horreur va monter en crescendo pour atteindre son paroxysme avec l’attaque du bungalow. Nous allons montrer différent type de violence allant de l’attaque physique jusqu’au viol. Nous sommes sans arrêt choquer par cette famille de monstre ayant perdu son humanité. Quand nous arrivons au milieu du film, nous ne voulons qu’une chose : la vengeance.
Le film arrive parfaitement à jouer avec la peur et arrive à nous mettre mal à l’aise par les situations se passant devant notre nez. Il nous montre l’horreur mais en trouvant certaines circonstances atténuantes à ses monstres mais sans enlever la part d’horreur. La seule part d’humanité se trouve dans la petite fille habillée comme le petit chaperon rouge. Le film va en plus casser certains codes de l’horreur en faisant du personnage avec les allures les plus faibles comme personnage fort de cette œuvre. Il va nous surprendre d’un bout à l’autre de l’œuvre en prenant quasiment à chaque fois la bonne décision pour continuer son périple macabre.
Nous pouvons sans doute regretter que l’horreur psychologique ait laissé sa place au gore dans la seconde partie de l’œuvre. Je n’ai pas vu l’œuvre originale de Wes Craven donc je ne sais pas si cette dernière est fidèle mais je sais que le remake fait quand même un assez bon travail dans l’ensemble et c’est suffisant pour marquer une génération entière. On peut en effet dire que la colline a des yeux est un des meilleurs films d’horreur de l’année 2006 (avec the Host). Voilà donc vous avez compris, je vous recommande ce long métrage sans aucun souci. Vous passerez un moment de pure terreur.