Encore une fois, on a mis "la viande dans le torchon", le sourire aux lèvres.

Comme à chaque rediffusion, on a passé une bonne soirée en retrouvant les Le Quesnoy, famille bourgeoise guindée et catholique pratiquante, bien pensante, (jamais un mot plus haut que l’autre.) et les Groseille , populaires, gouailleurs ,sales d’apparence.

On a ri en revoyant le médecin accoucheur (un personnage odieux et suffisant) et Josette, son infirmière dévouée, amoureuse et lasse d'attendre qu'il quitte sa femme.
En revanche, on reste totalement impuissants, quand on découvre que dans un moment d'égarement,Josette a échangé deux nouveau-nés, un Groseille (les pauvres) contre un Le Quesnoy (les riches), pour se venger de la vie et du docteur.
Cependant, notre réaction est identique à celle du docteur quand il découvre le pot aux roses. Elle se résume en trois mots : "Hou la SALOPE, LA SALOOOOPE". Malgré les années qui passent, cette réplique reste ancrée dans notre mémoire et je crois même qu'on l'attend à chaque passage.
Non seulement ,les deux petits jésus ne partent pas avec la même chance, dans la vie, mais en plus, les Le Quesnoy vont devoir faire face à une terrible épreuve, persuadés qu'elle est envoyée par Dieu.
Nous sommes au regret de constater que même si la Chorale à laquelle participe activement Mme Le Quesnoy réclame le retour de Jésus,on ne l'a toujours pas vu. Lol.