“Lady Snowblood” ce n’est pas rien, c’est le film culte par excellence ! Le film, qui inspira Quentin Tarantino pour sa saga “Kill Bill”, une œuvre folle cousue de vengeance sanguinaire, emprunt d’érotisme, de poésie et de violence.
Lady Snowblood, c’est également une femme, une actrice et pas des moindres : Meiko Kaji, l’actrice japonaise la plus convoitée des années 70. Une femme exotique, d’une beauté sans pareil au regard en amande, sombre, rageur et magnifique, célèbre pour ses films d’action féministe comme l’impulsive saga “La femme Scorpion”.
Meiko, est également chanteuse et interprète de la sublime et mémorable bande originale de ce chef d’œuvre, comme elle l’est pour le film “La femme Scorpion”. Ces titres les plus célèbres, ont d’ailleurs été repris à travers les films de Tarantino.
"Lady Snowblood" est l’adaptation d’un manga japonnais culte de Kazuo Koike (l’auteur des "Baby Cart" ou "Razor"), édité en 3 volumes en 1972. Les studios de la Toho n’ont pas tarder à s’en procurer les droits, puisque l’année suivante, le film est lancé dans les salles remportant un véritable succès.
En 1973, sort donc la première adaptation de Toshiya Fujita, le film devient très rapidement un classique incontournable du film de sabre, un vigilante violent et radicale qui donnera rapidement lieu à une suite. Scènes d’hémoglobine jaillissante des corps, décapitations de têtes ou de membres sont garanties, devenant des éléments puissants qui ne tardèrent pas à former la légende du film.
L’œuvre de Koike, évolue sous la forme d’une tragédie macabre où une enfant doit grandir en repoussant toute forme de sentiments avec pour seul objectif, la vengeance et l’ambition d’une justice divine. Forgeant son âme et son corps pendant des années, elle deviendra une arme des plus affûtée qu'il soit.
Décors de neiges et jets de sang marquant son blanc, forment comme un symbole, une métaphore, une poésie sur fond de violence et de justice. La mise en scène et les décors sont d’une beauté exceptionnelle, le spectacle est effarant et jubilatoire.
Inscrit dans la plus pure tradition du cinéma de genre, «Lady Snowblood» se trouve très affûté, d’une noirceur totale et d’un blanc pourtant si pur. Évoluant sur fond de poésie mélancolique, ce combat féministe est des plus séduisant, il fascine par son scénario, sa photographie et sa mise en scène et son interprète principale dégage une énergie, un charisme, un charme, une sensualité et une animosité des plus puissantes et remarquables.
Alala, quelle femme ! Charmante et fatale, j'en redemande déjà pas vous ?!
En bref, ce film est un classique incontournable

CVOR
10

Créée

le 15 août 2017

Critique lue 250 fois

1 j'aime

CVOR

Écrit par

Critique lue 250 fois

1

D'autres avis sur Lady Snowblood

Lady Snowblood
Gand-Alf
7

Born to Kill.

Influence majeure de Quentin Tarantino pour Kill Bill, Lady Snowblood fut d'abord un manga épisodique scénarisé par Kazuo Koike et illustré par Kazuo Kamimura en 1973. La même année, le personnage se...

le 26 oct. 2016

18 j'aime

Lady Snowblood
dagrey
8

La vengeance de Yuki

Adolescent provincial, le cinéma d'action asiatique se limitait alors pour moi aux films de Bruce Lee. Beaucoup de bons films de kung fu et de sabres de série B ont pourtant été réalisés dans les...

le 13 mai 2023

16 j'aime

4

Lady Snowblood
Black-Night
7

Critique de Lady Snowblood par Black-Night

Lady Snowblood est un bon film. Pour les connaisseurs dont je ne fais partie, ce film inspiré du manga éponyme de 1972 est une référence absolue pour tous les amateurs de « chanbara », genre théâtral...

le 6 nov. 2015

14 j'aime

2

Du même critique

Les Sorcières de Salem
CVOR
8

Critique de Les Sorcières de Salem par CVOR

Sortie en 1957, ce film est l'adaptation d'une pièce d’Arthur Miller qui développe un fait réel devenu tristement célèbre en engendrant une multitude de fantasmes et de légendes fantastique autour de...

Par

le 11 févr. 2018

4 j'aime

1

Au-delà de demain
CVOR
7

Critique de Au-delà de demain par CVOR

"Au-delà de demain, est l’un des films que vous devez absolument voir en cette période de fêtes. Sortie en 1940, le film d’Albert Edward Sutherland ("La femme invisible", "Laurel & Hardy...

Par

le 21 avr. 2018

3 j'aime

Meurtre par procuration
CVOR
7

Critique de Meurtre par procuration par CVOR

"Grace à Éléphant Films, nous pouvons découvrir dans des versions restaurées toute une liste de films produits par la Hammer : "Meurtre par Procuration", est l’un d’eux. C’est un thriller psychotique...

Par

le 2 avr. 2018

3 j'aime