Aussi beau qu'interminable, le Lawrence d'Arabie de David Lean fait partie de ces grands classiques aussi longs que le Nil (3h30).
Parce qu'après une première heure des plus somptueuses, un relatif ennui finit par poindre à l'horizon - ce qui n'est malheureusement pas un mirage - et, conscient de la durée du film, il devient parfois difficile de ne pas s'éparpiller...
Alors je décroche, je raccroche, je redécroche, etc.
Mais, je le répète, la première heure propose un délice de poésie, de panoramas fabuleux, de rencontres extraordinaires. D'autant plus que les acteurs s'avèrent excellents, des yeux bleu pacifique de Peter O'Toole à la moustache précise d'Omar Sharif. Du très haut niveau.
La bande originale de papa Jarre se révèle également être fabuleuse, extatique, et ajoute à l'atmosphère envoûtante de cette fresque. Mais voilà, l'histoire et les enjeux finissent chaque fois par m'ennuyer tant ils piétinent et s'étirent en longueur, malgré des dialogues d'une relative qualité.