Lazarus effect : Franck et Zoé sont un couple dans la vie, et travaillent ensemble. Avec leur équipe, ils tentent de faire progresser la recherche en ressuscitant des animaux morts. Après un accident, Franck va prendre sa femme pour sujet d'étude. Zoé va revenir, mais elle n'est pas revenue seule.
Et nous voici plongé dans un petit film d'horreur. Pas mauvais, pas très bon non plus, simple, mais qui a au moins le mérite de rester cohérent de bout en bout.
Le film est clairement inspiré de Frankenstein et de l'Expérience interdite.
Sur 1h23, le film peine un peu a trouver son rythme. On joue la rallonge sur les 20 premières minutes pour atteindre un format acceptable de sortie en salle, au risque de noyer un peu le spectateur au milieu de discutions scientifiques obscures et peu intéressantes.
Néanmoins, passé le démarrage, David Gelb parvient a instaurer une ambiance particulière au film. Pas vraiment celle d'un film de possession, mais une ambiance qui fait plutôt penser à ce qu'on ressent en voyant un Freddy ou un Hellraizer : les portes de l'enfer sont là, il n'y a qu'à faire un pas.
Le gros point fort du film, c'est de ne pas se prendre pour ce qu'il n'est pas. Il n'a pas les moyens de taper trop fort, donc il se contente d'une majeur partie en huis clos, d'effets spéciaux simples et sans surenchère, mais avec un casting correct, qui fait le job attendu.
Bon petit film donc, sans prétention et honnête.