Le 15h17 pour devenir des héros

« Des soldats américains déjouent une attaque terroriste à bord d'un train à destination de Paris ».

C’était le synopsis du film sur l’attentat du Thalys en France. Ou devrais-je dire le film sur les héros de l’attentat du Thalys. Ce film est tiré d’une histoire vraie et ce qu’il fait sa particularité c’est qu’il a la même distribution que l’événement qu’il raconte.

Le film suit tout d’abord le parcours scolaire des trois principaux protagonistes du film : Spencer Stone, Alek Skarlatos et Anthony Sadler. On y voit tout d’abord leur rencontre mais aussi ce qu’il rêve de faire : les trois veulent être militaire mais seulement deux d’entre eux le deviendront. On nous montre aussi leurs difficultés scolaires, ainsi que leur famille.

Des années plus tard, Spencer travaille dans un fast-food et Alek suit des cours. Tous deux n’ont pas oublier leur rêve. Le défaut du film c’est que l’on se concentre principalement sur Spencer. On y voit sa vision de la vie, ses rêves de grandeur mais aussi ses échecs. La grosse partie du film est centrée sur ce personnages.

Puis vint le voyage en Europe de nos trois protagonistes, une partie qui aurait pu être bien mieux sans les selfies tous les deux minutes. Cette partie du film voit la visite de l’Italie, une soirée en discothèque et encore un lendemain de cuite très difficile. Le plus intéressant c’est les moments où les trois amis se décident si ils veulent aller à Paris.

C’est enfin le moment le plus attendu du film. Les trois personnages montent dans le train. Grâce à la wi-fi, Spencer et ses amis changent de wagon. Ils s’installent dans celui du terroriste. D’ailleurs, on peut voir que le terroriste est une belle merde. A sa sortie des toilettes, il se fait attaquer par le contrôleur. Le terroriste arrive alors dans le wagon de nos militaires. Spencer, sans réfléchir, fonce vers le terroriste. C’est l’occasion qu’il rêvait, montrer ce dont il est capable. Le défaut des AK47 profite à notre héros qui désarme l’islamiste. Après quelques minutes de baston, le train arrive à son terminus.

Le film se termine sur le discours de l’ancien président Hollande avec des images d’archives et de la remise de la légion d’honneur.

Ma note est à la hauteur du film : 8/10