C'est l'histoire d'un Chewing-gum mal mâchouillé
Faisant partie de la grande collection de VHS de film d'horreur moisi de ma mère, Le Blob en était le meilleur, preuve en est, je le cherchais depuis un moment vu qu'il m'avait bien tapé dans l'oeil quand j'étais haut comme Trois pommes.
En est-il toujours aussi savoureux quinze ans plus tard ? Les impressions ont un peu moisi depuis.
Le scénario prend place dans une petite ville aux Etats-Unis, perchée dans les montagnes, là où qui dit ville américaine, dit tout le monde se connait : "Hey Salut Gérard ! On se voit au match ?"
Mais la tranquillité de cette petite ville va être chambouler par le crash d'une météorite dans une forêt avoisinante du patelin.
Et devinez ce qui se cache dans cette bouboule en feu ? THE BLOOOOOOB
Stylé n'est ce pas ? C'est vrai que deux noms connus sont derrières cette production, Chuck Russel qui réalisera plus tard "The Mask" et aidé par Frank Darabont qui sera le réalisateur de plusieurs bons films (Les Évadés, la Ligne verte, The Myst) et d'une série qui cartonne (The Walking Dead).
Série B totalement assumé, The Blob une flopée d'acteur qui jouent à merveille les clampins stéréotypés d'une bourgade américaine de premier ordre avec Kevin Dillon (Platoon) en jeune branleur qui sans le savoir est un héros avec comme copine Shawnee Smith (La grande méchante de la saga SAW).
Après cette présentation culturel, sans transition, on passe au debrief. Le film est fun, gore et comme indiqué plus haut, c'est une série B assumé donc vous aurez le droit à vos Punchline à mourir de rire :
"Putain je me sens comme un uni-jambiste dans une bataille de coups de pieds aux culs"
Puis sans déconner les effets de maquillage sont encore super efficace, les corps fondus ou à moitié digéré restent encore crédible par contre pour les rendus à l'écran du monstre à l'image sous un fond bleu ça pique les yeux.
LE BLOOOOOB, reste tout de même un bon divertissement, mais chercher pas non plus le film qui va vous faire marrer pendant 1h30, on s'emmerde ferme sur certains passages quand même.