Le Bon, la Brute et le Cinglé par klauskinski
Tout en poursuivant son voyage à travers les genres cinématographiques (le film fantastique avec Deux soeurs, le film de gangsters avec Bittersweet lile, maintenant le western), Kim Jee-woon continue de tracer son sillon dans le cinéma de pur divertissement. Son nouvel opus, moins épuré que les précédents, fait véritablement le choix du grand spectacle en accumulant les morceaux de bravoure de bout en bout. Le bon la brute le cinglé est aussi barré que son modèle mais moins abouti car il prend le risque d'écœurer le spectateur à force de bruit et de fureur. Il y a quand même quelque chose de fascinant dans cette débauche d'énergie, presque démente, et on ne boudera pas son plaisir devant la flamboyance des décors, la virtuosité de la mise en scène, la folie joyeuse qui se dégage de l'ensemble.