Le bonheur des uns est une comédie française un peu trop simpliste pour réellement convaincre pleinement. Tout ou presque apparaît maladroit, pas foncièrement catastrophique, mais maladroit.
Deux couples d'amis, dont trois membres sur quatre considèrent avoir réussi leur vie se retrouvent du jour au lendemain confrontés au succès immense et inattendu de celle qui n'avait pas réussi, une simple vendeuse de vêtements, propulsée brutalement, richissime écrivaine à succès.
Cette comédie dramatique française est servie par des personnages assez caricaturaux, allant d'une Florence Foresti qui en fait trop et ne parvient pas toujours à gommer ses tics théâtraux, à une Bérénice Béjot, trop douce, trop gentille, (pour ne pas dire trop mièvre?) pour qu'on s'y attache vraiment totalement, en passant par un Vincent Cassel, bon dans son jeu, mais dont le personnage est là aussi bourré de clichés. Seul le personnage incarné par François Damiens est plus mesuré, en plus d'être très bien joué, malheureusement il ne parvient pas à lui seul à sauver cette comédie à laquelle on ne croit jamais vraiment.d'autant qu'on ne rit pas beaucoup, qu'on ne s'émeut jamais, et qu'on reste plus ou moins de marbre devant une écriture surannée et peu approfondie.
Dommage, car quelques gags fonctionnent, quelques répliques font mouche, mais on n'en a franchement ni pour son temps ni pour son argent, alors j'y vais pas.