"Appréciez la vie telle qu'elle est". Voila ce que représente la Dead Poets Society, une ode à la vie, à ses moments, à ses envies. Mais c'est aussi une critique du conformisme dans lequel règne la société actuelle. Ce professeur de Lettres quelque peu excentrique va apprendre à ses élèves la chose la plus importante à inculquer à une personne : le goût de la vie. Au contact de ce nouveau professeur, les élèves vont découvrir que de nouvelles voies d'avenir leur sont promises et ils vont apprendre que leur pensée ne doit pas être altérée par un ordre établi. Ne pas se laisser dicter son avenir, laisser libre-cours aux envies et surtout, profiter du moment présent. La liberté de penser, d'avoir envie de réaliser ses rêves et de s'affirmer en tant que personne sont les thèmes que nous présente Peter Weir, à travers la plus belle façon qui soit : la parole poétique. Mais il n'est pas question de réciter des poèmes, non, les poèmes viennent d'eux même sur l'instant présent. La poésie ne se parle pas, ne se lit pas, elle se ressent à haute voix et c'est magnifique. On pleure, on rit, on est béat d'admiration devant ce professeur si peu conventionnel qui arrive à chambouler la vie de ses étudiants. Nous sommes tous perdus en pleine mer, dans un océan représentant une existence, un quotidien. Tous, nous avons besoin d'un capitaine pour nous guider. Ce film illustre l'urgence d'une jeunesse qui n'attend pas, ce qui est intensément beau. Une oeuvre à redécouvrir, sans oublier bien sûr le credo du mentor : Carpe diem !

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le 19 févr. 2016

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Mil Feux

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