Shrekinger cat : ni bien, ni mal ?

1h31 de fluff à caresser et de blagues souvent téléphonées. La construction de l'intrigue repose sur des choix qui m'échappent et qui semblent bombarder des prétextes à tout bout de champ. Parti pris ou fainéantise ? Plein de minis deus ex machina ponctuent le film. besoin d'un truc ? Il apparait ! Cheval, ami, bouée, vol à la tire ou magie en tout genre : all you need is watch !
L'ensemble bon enfant reste cependant un divertissement avec une image de qualité et des scènes dynamiques. Je regrette le côté puss-if et random qui, s'il vaut surement mieux qu'un simple "tirage sur la corde", n'en est pas moins dommage. Les personnages n'exploitent pas leurs atouts et restent dans les stéréotypes (méchants avec seulement une thématique de gags, "fille" de l'histoire sans réelle personnalité face au héros, traître-et-rédemption-en-trois-volumes...) Dommage.
En résumé, trop de lourdeurs, de choses sorties de nowhere, ou bien des bottes du héros et de facilités. Le soin que Dreamworks a pu apporter à certains Shreks n'est pas ici totalement présent. Chat alors, on aurait pu s'en douter. Mais je miaule quand même pour la forme : oui, ce film reste plaisant mais mérite qu'on le boots un peu. Pardon, boude. Et qu'on use de jeux de mots pourris dans la critique contre lui.

NB : vu en VO 3D.