Quentin Dupieux est un des ces réalisateurs à la patte toute personnel. Aussi bien à l’écriture du scénario versant toujours dans un absurde qui lui est propre que dans le visuel et cette couleur jaunâtre qui est sa signature.
Quand on regarde ses films, on a souvent l'impression de pas vraiment savoir ou il veut nous emmener, ou il veut en venir. Et l'homme que je suis reste souvent perplexe par rapport a cet absurdité que sont ces histoires qui partent dans tout les sens avec des héros avalé par la folie du monde dans lequel, il se trouve.
Ce qui est pour moi, le genie de Dupieux avec Le Daim c'est d'arrivé a sortir de son schéma habituel, pour arriver a un film ou finalement ce héros qui est jean dujardin sombre lui même dans la folie alors que les gens autour semble absolument normaux.
Georges est le symbole de de la crise de la quarantaine qui frappe la plus part des hommes. Prisonnier de son mode de vie et de ses apparats de monsieur tout le monde. Il va finir par trouver l'armure qui le caractérise un manteau en daim. Un manteau avec qui il a un projet.
Si Belmondo dans un singe en hiver débarque du jour au lendemain dans une bourgade de la France profonde et finit par y retrouver la joie de vivre au prêt des autres. Georges lui débarque dans une petite ville perdu dans les montagnes pour y perdre la raison.
Le choix de la veste est tout aussi symbolique avec ce retour à l’état animal du personnage. Plus il sombre dans la folie, plus il finit par perdre son humanité jusqu’à devenir le daim.
Jean Dujardin livre une superbe prestation tout en charisme, loin des mimiques et des films trop bavard. Quant à Mr Oizo il signe surement son meilleur film ou du moins sont plus abordable avec ce portrait d'un serial killer avec un "style de malade".