Le cinéma de Dupieux est toujours aussi barré et dans le même temps j’ai eu l’impression avec le daim qu’il le maîtrisait encore mieux. Avec l’histoire de Georges et de son blouson 100% daim qui fomentent ensemble un projet, il nous montre une nouvelle fois une quête d’absurde qui n’est pas sans rappeler son Rubber et son pneu tueur en série. Je disais qu’il donnait l’impression de maîtriser encore mieux son cinéma, car j’ai trouvé qu’il n’y avait pas de gras dans ce film, il sait où il va malgré son côté totalement absurde et cela se sent. J’ai trouvé dommage en revanche que Jean Dujardin donne l’impression d’être sous exploité, comme s’il était bridé alors qu’on le sent prêt à se lâcher complètement. Si vous aimez l’absurde vous passerez un moment génial, si vous aimez le concret et le terre à terre il vaut mieux faire autre chose que d’écouter converser Georges et son blouson.