Le Discours d'un roi par clemots
"J'attendais ce film avec impatience pour une unique raison.
Je suis indubitablement fan des "histoires vraies" ou "tiré de faits réels". Me plonger à travers un film dans la peau de quelqu'un qui a participé à notre réalité historique, artistique etc c'est extraordinaire, et je n'ai plus l'impression d'être abrutie devant des images mais de revivre l'histoire ou une histoire.
Mais bon... pour cela il faut que le film en lui même soit bien ... Sinon ça donne quelque chose de vraiment vraiment... plat."
Voilà comment commençait ma première critique. Avec le recul je pense que je devais vraiment être mal lunée ce jour là.
En le revoyant hier soir j'ai compris pas mal de choses sur ce qui m'avait dérangée. Tout d'abord j'ai remarqué que beaucoup de plans ne sont pas centrés. Les personnages sont filmés complètement sur la gauche ou la droite laissant à notre vue des pans entiers de murs. Ce qui peut être étrange d'un premier abord mais au final j'y ai trouvé ma petite symbolique personnelle: plus on avance dans l'histoire et plus les personnages se retrouvent au centre de l'écran, face nous, face à eux-même et aux autres. Ensuite je parlais des éternelles querelles entre les deux personnages principaux qui m'avaient beaucoup agacée sur le coup. En réalité elles sont pleines de sens, chacune d'entre elles correspondant à une étape de l'acceptation de ses capacités qu'il s'agisse de Lionel comme de Bernie. L'Histoire est très prenante et pas du tout plate. Le destin extraordinaire de ce Roi qui ne voulait pas en être un est fabuleusement bien joué et très bien filmé. La dernière scène du discours m'a scotchée, 9 minutes de pure intensité et je crois bien que c'est grâce à elle que j'ai eu envie de réécrire cette critique.