A la fin du film, il est surprenant de constater que le thème principal du Grand Bleu n'est pas la mer mais l'amour qui lui est voué par les deux protagonistes, fascinés par les profondeurs depuis l'enfance. Luc Besson se focalise sur leur état d'esprit et montre à quel point cette passion est ancrée en eux, au point d'être le monde où ils se réfugient, laissant sur le côté leur famille, leurs amis, leur vie. L'idylle entre Jacques et Johanna est par conséquent tumultueuse, la jeune femme devant accepter d'être complètement extérieure au monde aquatique et de passer après après lui.


Les scènes de plongée sont mémorables. Les plans en vue subjective, l'étendue bleue, la musique d'Éric Serra, tout cela permet de ressentir la quiétude que représente les fonds marins. On regrettera quand même que Jean-Marc Barr soit plutôt éteint lors de certaines scènes, en comparaison avec Rosanna Arquette et Jean Reno. Dernier bémol, le film a un petit passage à vide à un moment, cela est probablement dû à la version longue.


Achetez donc la version standard, mettez le film en route et laissez vous bercer par le mouvement de l'océan...

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le 26 oct. 2014

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