Jackson Five
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le 16 déc. 2013
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Peter Jackson a su prouvé son efficacité dans l'adaptation des œuvres de J.R. Tolkien (Le Seigneur des Anneaux), mais sous un aspect plus épique, ce deuxième volet de Le Hobbit suggère beaucoup d'espoirs à la réalisation d'une seconde franchise de la saga fantastique.
Pas d'innovation, juste une complémentarité nécessaire, cette transition s'identifie rapidement dans le thème voulu, plus sombre, plus dynamique et surtout plus intéressant. Si le premier volet n'a pas séduit son public sceptique de la première trilogie, cet épisode possède les arguments percutants, convainquant la majorité des regards.
Plusieurs éléments insérés s’apparentent comme troublants, car Peter Jackson a parié une périlleuse flexibilité renouant les liens avec la première saga. Il aboutit malgré tout dans cette densité de plaisir, à une aventure fluide et soignée.
Expansion du casting et retrouvailles fort plaisant. Martin Freeman, Ian McKellen et Richard Armitage dominent leurs rôles, sans hésitation. Quant au retour d’Orlando Bloom (Legolas) et de plusieurs de son entourage, notamment Evangeline Lilly (Tauriel) et Lee Pace (Roi Thranduil), nous n’allions tout de même pas rejeter ses vieilles habitudes. Leur introduction ici est d’une curiosité sans précédente, car plusieurs vérités se soulèvent peu à peu. D’où la présence de Luke Evans (Bard) un homme bien placé pour tenir une raison bienveillante… D’un air moins oppresseur qu’Aragorn, il semble tenir la même « épée ».
Une nouvelle émotion rejoint l’aventure et la présence des elfes ne fait qu’appuyer ce côté plus puriste, peut-être même intrus de l’intrigue.
Ce serait à la fois un tort et un bien d'affirmer les tournures et mises en scènes enfantines. On ne peut juger la valeur d'un scénario en cataloguant un genre par les bases d’un conte. L’adaptation cinématographique impose une fidélité et réduit le champ de réflexion de l’esprit quant à sa crédibilité. On a droit à un bref résumé de la marche du groupe, fidèle et efficace, dont l’enjeu semble avoir meilleur visage à l’approche du royaume d’Erebor, de la montagne Solitaire.
Une fois de plus, la place du porteur secret de l’anneau a son heure d’exhibition. Son évolution, toujours adolescente et innocente, se montre timide. Mais nul besoin d’un maléfice aussi puissant pour tromper la raison de notre héritier nain. Les scénaristes ont bien creusé les personnalités de nos héros, les laissant ainsi se développer d’elles-mêmes sous un chaos de bravoure.
On parle d’aventure et d’inconnu, la chute nous récompense d’un débat mouvementé entre la compagnie et le dragon Smaug, enfin. On prend la peine de lui accorder sa férocité sur l’écran. Une bataille que l’on ne supposerait pas tant spectaculaire que divertissante.
La réussite due au changement de niveau rend le film encore plus prenant, laissant filtrer divers informations, éparpillées mais bien maîtrisées.
On pourrait soupçonner les premières péripéties comme un moyen de nous égaré ou de nous tenir en haleine pour le bouquet final. Cependant, tout s’avère être étroitement lié. Un destin se dessine peu à peu, où le dénouement nous fera attendre encore un an de plus.
Créée
le 12 juin 2017
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