Si l'on excepte l'odieux cut final, ce Hobbit tient toutes ses promesses...

A l’instar de L’Embrasement d’Hunger Games, cette fin d’année était aussi marquée par la très attendue suite du Hobbit, intitulée La Désolation de Smaug ; un second volet prometteur car supposé faire apparaitre (enfin) le fameux dragon… et on peut dire que l’on ait été de ce côté-là copieusement servi !

Toutefois, autant débuter par les faiblesses de ce Hobbit, qui bien que dans l’ensemble bien plus prenant que son prédécesseur, manque le coche du fait d’intrigues annexes… dispensables.

En fait, il saute aux yeux que celles-ci sont uniquement là pour respecter le format de trilogie, malheureusement une simple duologie aurait amplement suffit et serait apparue comme supérieure qualitativement parlant ; bref, c’est dommage, mais pas rédhibitoire pour autant, aussi l’on suit malgré tous les plaisantes (mais non transcendantes) parties consacrées à Tauriel and co.

Dans un même ordre d’idée, la présence de Legolas (qui est presque antipathique) ne brille pas de par une réelle utilité, celle-ci s’apparentant plus à du fan service pur et dur.

En bon blockbuster qui se respecte, La Désolation de Smaug n’est donc pas exempt de défauts, mais rattrape fort heureusement ses quelques maladresses à l’aide d’une réalisation de haute volée ; on pense alors à sa mise en scène jouissive, qui associée à un bon humour toujours distillé avec parcimonie, assure le spectacle.

L’échappée en tonneaux est d’ailleurs une sacrée réussite visuelle, mais l’on réserve sans surprise notre coup de cœur à l’entrée en scène de Smaug, aussi impressionnant que dantesque, et qui va se livrer à une savoureuse joute verbale avec l’infortuné Bilbo.

De plus, ce cauchemar ailé apporte également avec lui une dimension plus sombre au long-métrage, l’univers du Hobbit évoluant ainsi dans une direction bienvenue car bien plus épique ; l’intrigue annexe développée autour de Gandalf et de l’obscur Nécromancien abonde de même en ce sens, et brille de quelques bonnes idées.

A noter également les prestations toujours excellentes d’un casting à la mesure des péripéties de la compagnie de Thorin, et qui accueille par la même occasion dans son sillage les convaincants Lee Pace, Evangeline Lilly ou encore Luke Evans.

En somme, on ne boude pas notre plaisir devant ce second volet haut en couleurs, qui bien que comportant encore quelques maladresses scénaristiques se veut supérieur à son aîné ; vivement la conclusion de ce voyage !
NiERONiMO
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le 16 déc. 2014

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