Jackson Five
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Ce second volet trahit un peu plus le roman originel en y incorporant des personnages jamais évoqués par Tolkien et participant à des intrigues secondaires hors de propos.
Les codes du cinéma étant mouvants, il est triste de constater que Peter Jackson date son film par des compromis scénaristiques et visuels en cédant aux modes de l’époque et échappe ainsi de façon définitive à la glorieuse qualification d’intemporelle.
La fuite, Beorn le change forme, les araignées géantes, les elfes sylvestres, l’attraction des tonneaux, Bard et Lacville, le trésor du dragon rouge et l’activation des forges sont autant d’éléments narratifs qui font la richesse indéniable du film mais c’est le plus souvent maladroitement exploité. C’est beau, immersif, onirique et pourtant la mayonnaise ne prend qu’à moitié, la démesure dans la fantasy ne peut remplacer la finesse d’un récit bien mené et d’une élaboration, d’un préalable réfléchi et maîtrisé.
Smaug, l’ancestral dragon est l’intérêt premier de cette désolation, portant sur ses robustes ailes toute l’intrigue du film. Il est plutôt réussi, magnifiquement animé, à la fois majestueux et terrifiant mais, comme tout méchant de pacotille, n’est pas avare de paroles qui entraînent une clémence sélective et une perte déjà annoncée ; car comme le veut l’adage Sergio Léonien : « Quand on tire, on tire, on ne raconte pas sa vie ! ». Ou cet autre Audiardisant : « C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases ! ».
Pour conclure, une fournée moyenne dans l’ensemble, décousue et ahanante malgré des décors à la hauteur ; Lacville est superbe, cité médiévale, fleurant bon le mystère, les charpentes boisées, le commerce de la pêche et les épreuves du quotidien.
Quand la fantasy rejoint le picaresque, cambrioleurs, bannis et vagabonds font l’histoire d’un monde que l’on nomme Terre du milieu.
Samuel d’Halescourt
Créée
le 6 janv. 2016
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