Bilbon et les treize nains

Voilà un formidable pari que ce nouveau film de Peter Jackson qui réussit la prouesse de faire d'une nouvelle: une trilogie de trois films de près de trois heures, ce qui peut s'apparaître assez prodigieux et si en plus on peut le faire en 3D, histoire de ce faire encore plus de tunes, le réalisateur ne va pas se géner. Là ou pour "Le seigneur des anneaux" cinq pages faisaient environ 5 minutes, là c'est plutôt l'inverse c'est cinq lignes qui se transforment en cinq minutes: Ce qui donne des scènes très importantes genre un défilé interminables de nains d'environ une demi-heure chez ce brave bilbon, ou alors les nains qui chantent "on rentre du boulot" en faisant la vaiselle, sans ces scènes rallongés nulle doute que le fil narratif aurait été très difficile à suivre. Cependant, c'est quand même avec un grand plaisir qu'on retrouve ces formidables être que sont les hobbits, ces sympathiques créatures fétichistes qui aiment exhiber fiérement leurs pieds velus, toujours partant pour de nouvelles aventures, pour faire tourner en bourriques ces idiots d'orques. A noter que tellement l'histoire est axé sur l'histoire des nains et leurs quêtes vaguement intéressantes, qui sont encore moins crédibles visuellement que dans le film avec kristen stewart, que le seule role féminin est assuré par cate blanchette, qui doit assurer la descendance d'à peu près tout les royaumes, un peu à l'image de la stroumpfette dans l'univers de peyo. Heureusement que Jackson nous emmène dans des lieux incroyables, on l'ont peu passer d'une lande, à une forêt à un univers totalement montagneux en moins de cinq minutes à pieds, après peux-être qu'un nain ça marche vite, je ne sais pas. Heureusement qu'il y a la rencontre entre gollum (alias le mec qui voulait devenir immortel pour ne rien faire de sa vie) et bilbon pour faire passer la pillule.Bref un film à cent milles lieux de l'ancienne trilogie, qui fera date comme l'une des plus belles escroqueries de l'histoire du cinéma, surfant sur la rentabilé de l'heroic fantasy quitte à provoquer des overdoses.