Il s’agit de la 5e collaboration entre Martin Scorcese et Leonardo DiCaprio, après Gangs of New York (2002), Aviator (2004), Les Infiltrés (2006), et Shutter Island (2010)
Cette fois, Léonardo est Jordan Belfort, un courtier en bourse qui a les fesses sur un yacht, le nez dans la drogue, et les mains sur sa femme Margot Robbie ou des prostituées de passage.
Son talent : être un très bon vendeur, capable de vendre n’importe quoi à n’importe qui.
Mais parallèlement à ça, l’homme est un exemple de débauche : Aucun respect du client, absence de morale dès qu’il s’agit d’argent, et autour de lui, c’est l’hystérie collective dès qu’il transmet sa motivation à faire du pognon.
Un personnage hors norme qui a refuse de se laisser imposer quoi que ce soit (ce qui le conduira à refuser un deal avec la SEC et à passer par la case prison). On se souviendra de quelques scènes comme le « Chest Chant« , les discours de motivation les dents serrées, ou de l’état de léthargie succédant une prise excessive de pilules magiques.
Un film volontairement très caricatural, auquel j’avais préféré le plus réaliste Margin Call avec Kevin Spacey.

critique publiée sur https://boulimiedeculture.wordpress.com/2014/12/26/le-loup-de-wall-street/
aldanjack

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