Je m'en doutais...quand un film débute sur un gros plan de cul, ce n'est pas bon signe.
Cinématographiquement, le film alterne le bon et le mauvais. La première heure en est un très bon exemple tant elle est mal écrite, avec des personnages qui apparaissent et disparaissent sans crier gare, des ellipses pourries, des scènes inutiles et putassières, etc...il faut attendre l'entrée en scène de celle qui deviendra sa femme pour que le récit trouve enfin sa voie.
Enfin, c'est ce que j'ai cru, mais finalement le récit tournait à vide. Jordan Belfort est un pur produit du capitalisme, s'enrichissant en ne produisant rien si ce n'est la misère des autres. Après moult péripéties et déboires, le film se conclut, Jordan Belfort faisant un séminaire devant une foule fascinée, prouvant que quoi qu'il arrive, il s'en sortira toujours.
Comment pouvait-il en être autrement? Le modèle capitaliste laisserait-il tomber son meilleur élève?
Que va-t-on nous offrir la prochaine fois? Un film pour nous apprendre que le feu ça brule?