Je suis un grand fan de Disney de trente-trois ans. J’adore la magie qui se dégage de leurs films, la nostalgie, la douceur, le bien-être que l’on a en ressortant de la salle obscure. Etant bon public, je suis tout aussi fan des opus numéro deux, voir trois, ou même les séries dérivées (Buzz l’Eclair, Tarzan, Aladdin), c’est donc avec grande impatience que j’attendais Le Monde de Dory !
Une certaine nostalgie me gagne avant même le début du film. C’est la première fois que j’emmène mes deux aînés au cinéma, alors que Le Monde de Nemo était la première fois que j’emmenais mon petit frère au cinéma. Belle coïncidence.
Le film commence avec Dory, bébé. Et quel bébé absolument trop mignooooooon !! Entouré de ses parents qui tentent de lui donner les outils adéquats pour faire fasse à son handicap de mémoire. Les souvenirs défilent jusqu’à ce qu’elle se perde, et, terrorisée, tente désespérément de retrouver ses parents. Les années passent, elle oublie ce qu’elle cherche, mais continue de chercher et tombe alors sur Marin, Le Monde de Nemo commence alors.
Mais notre film c’est Le Monde de Dory, un an après leur traversée de l’océan, Marin, Dory et Nemo ont regagné leur récif. Dory s’accommode de son handicap, mais soudain des souvenirs lui reviennent, elle a des parents, des parents qui comptent plus que tout pour elle mais qu’elle a oublié. Impulsive comme jamais, elle décide, immédiatement, de repartir à travers les océans pour se rendre au Joyau de Morro Bay… à Los Angeles. Marin et Nemo sont bien entendu du voyage, l’occasion de revoir Crush la tortue.
Une fois sur place, notre groupe se sépare, Marin tenant rigueur à Dory d’avoir mis la vie de Nemo en danger. C’est donc séparément que nos poissons découvrent que la maison de Dory est un centre de soin pour animaux marins ! Alors que Marin et Nemo tentent par tous les moyens de rejoindre Dory, cette dernière parcours le centre avec son nouvel ami, Hank le poulpe (la star de ce film), retrouvant d’anciens amis comme Destinée une requin-baleine, lui ayant appris le langage des baleines, et récupérant toujours plus de souvenirs sur son enfance et sa séparation d’avec ses parents !
Après moult et moult péripéties, Dory rentre chez elle, pour découvrir une maison vide… Paniquée, tentant de fuir, reperdant la totalité de sa mémoire, elle va devoir compter sur des amis très chers, une nouvelle famille en quelque sorte, qu’elle a oubliée pour surmonter cette épreuve dramatique…
Après la pugnacité d’un père qui traverse un océan pour retrouver son fils, nous assistons au voyage désespéré et plein d’espoir d’une enfant pour retrouver ses parents, avec seulement des bribes de mémoires. Un voyage magnifique (autant émotionnellement qu’esthétiquement), des personnages, anciens et nouveaux, touchants au possible. Si Dory est véritablement la star du film, les autres personnages arrivent à se faire une place à ses côtés.
De mon côté, l’émotion ne passe pas avec Dory, le désarroi, la tristesse qu’elle peut ressentir et représenter dans ce second opus, n’arrivent pas à effacer, à passer par-dessous le petit grain de folie qu’elle représentait dans le premier. A côté de cela, les autres émotions du film passent toutes seules. C’est un vrai tourbillon.
Avec un tel film, il était impossible que Disney n’œuvre pas pour sensibiliser les enfants et les adolescents à la pollution marine. Et le message passe comme une lettre à la poste.
Graphiquement, le film est superbe, magnifique, un voyage visuel absolument parfait.
Bref, ce Monde de Dory est à la hauteur du Monde de Nemo, un voyage formidable, plein de tendresse, des personnages terriblement attachants, des décors grandioses.