"Narnia" de retour pour la troisième fois... avec pas mal de déjà-vus monotones !
"Narnia" de retour pour la troisième fois... avec pas mal de déjà-vus monotones !
"Le Passeur d'Aurore". Ce nom désigne le bateau a bord duquel les deux plus jeunes de la famille Pevensie s'embarquent, lors de leur troisième et dernière virée à Narnia. En compagnie du cousin irritant d'Edmund (Will Poulter, l'agréable révélation du film), du roi Caspian et de Ripitchip, ils partent à la recherche de 7 épées jusqu'au bout du monde, affrontant des serpents de mers et autres. C.S. Lewis a beau avoir écrit de beaux contes pour enfants, leurs adaptations au cinéma semblent un peu passées de mode.
Après un premier épisode qui donnait espoir et un deuxième épisode bof-bof, "L'Odyssée du Passeur d'Aurore" atteind le fond. Il s'agit là d'une adaptation insipide, sans sentiments, que le réalisateur Michael Apted ("Le monde ne suffit pas") se borne à raconter à travers de belles images, sans s'exprimer pour autant. La magie de la saga écrite par Lewis n'apparaît pas vraiment à l'écran, pas plus d'ailleurs que le côté sombre, voulu par le réalisateur. L'histoire ne nous émerveille pas, et là où le spectateur devrait en toute logique être tenu en haleine, la musique de David Arnold sonne comme un simple divertissement. Les retrouvailles et les adieux des Pevensie passent pour du déjà vu long, répétitif et ne qui ne nous émeut même plus; les serpents de mer nous évoquent le kraken de "Pirates des Caraïbes"...
Même les enfants ne rêvent plus: ils se divertissent avec cette adaptation à dormir debout, où bien et mal s'affrontent de la façon la plus basique qui soit, dans un monde féérique, avec des épées et gna gna gna!