Vous prendrez bien un condensé de kitsch ?

Je suis partie le voir dans l'optique de me changer les idées. Je cherchais un film devant lequel je pouvais me poser mollement sur le strapontin.

On commence directement par le générique ingénieux et esthétique. On le regarde avec attention et déjà on commence à se dire que le film ne sera pas si mauvais que ça.

Le début en noir et blanc confirme la surprise. Tout est exagéré et c'est vraiment ça qui me plait ! Les dialogues peuvent sembler naïfs mais font tellement parti du truc qu'on ne trouve pas grand chose à redire. Les postures, gestes et attitudes des personnages sont théâtrales. On se prend au jeu. Même les gros plans sur les yeux larmoyants de Madame sont réussis !

Vient le moment où la couleur entre en scène. Transition douce, réussie. Et là je me suis retrouvée dans l'univers de Mary Poppins où se mèlent l'image de synthèse proche du dessin animé et le film. Certains plans sont sans profondeur à la limite du décors de théâtre alors que d'autres, spécialement pensés pour la 3D, nous font littéralement entrer dans l'action ! Les couleurs sont flashy voire écœurantes mais s'intègrent aussi parfaitement.

L'histoire est quelconque. On retrouve les classiques de Disney. Les méchants qui se font passe pour les gentils et les gentils complètement neuneus avec comme princesse une jolie blonde qui ne comprend pas que la cruauté existe dans ce bas monde.

Petit bémol : le film ne supporte pas très bien la VF.

Dernière petite surprise : Zach Braff. Rôle bref et peu intéressant mais ça fait plaisir de le voir hors d'un hôpital.