Tu feras gaffe, tu as oublié ta culotte.

Tout pars de la culotte. Ou plutôt de son absence remarquée. Après tout c'est bien un subtil jeu de jambes de Sharon Stone qui a fait la renommée du film. Mais voyez, Sharon ne conçoit à aucun moment de se vêtir de pareil attirail ! Du coup on voit de la fesse. Pas dégueulasse notez, mais il n'empêche qu'elle est bien là. Puis bon, on se rend compte qu'une paire de miches ça donne un peu de piment au film alors on montre aussi celle du flic. Et un peu celle de la psy. On a donc trois popotins, pas de culotte et un film interdit aux moins de 16 ans.

Notez, que quelque part, je suis médisante. Parce que quand même, l'absence de culotte laisse place à des parties de jambes en l'air bestiales. Du très sulfureux pour l'époque où on nous colle pas encore une paire de seins à tout va. Je peux donc concevoir que ça remue.

Mais derrière de défilés de fondements, de mises en pratique du Kama Sutra, griffures, morsures et autres, qu'avons-nous ? Pas grand chose. Un scénario assez classique. Des décors et des costumes qui fleurent bon les années 90 (ce donne un petit côté sympa je trouve) et une musique qui parfois en fait des tonnes. Résultat on se retrouve va à un film un peu banal qui essaie de se rattraper sur autre chose : la petite culotte.

Alors du coup, pendant que Sharon se trimballe le ticket de métro à l'air, toi tu penses à autre chose. Tu te poses des questions existentielles (un pic à glace ? Quelle idée ! Le bac à glaçons est tout aussi accessible et carrément moins dangereux) et tu te plais à modifier un peu le scénario (Pourquoi pas un pic en glace plutôt ? Mouahahaha !).

Finalement, tu es là devant ton écran à essayer de trouver où se cache "le thriller diabolique" qu'on te vend (certaines scènes sont assez réussis côté suspens, avouons le) mais tu constates que tout est mis sur une nympho et un flic un peu couillon qui semble être le coup du siècle.