Dans l’Irlande de 1650, Robyn cherche à aider son père, chargé de chasser la meute de loups menaçante qui hante les bois proches de la ville. L’intrépide fillette y rencontre Mebh, lycanthrope aux pouvoirs guérisseurs. A ses côtés, elle comprendra que l’ennemi n’est pas celui tout désigné.
Il y a du Princesse Mononoké dans cette opposition entre humanité urbaine et esprits de la forêt. La chevelure flamboyante et la métamorphose maternelle rappellent aussi Rebelle. Si le film n’atteint ni la poésie de Miyazaki, ni l’animation parfaite de Pixar, il s’illustre par son ancrage dans la culture et l’histoire celtiques. Exterminer l’animal féroce symbolise la volonté anglaise de dompter cette terre sauvage qu’il colonise. Musique et graphique à la géométrie stylisée participent au voyage permettant à ce dessin animé de gagner en originalité. Marche et danse avec les loups.
(6.5/10)
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