LE REDOUTABLE de Michel Hazanavicius avec Louis Garrel, Stacy Martin, Bérénice Bejo et d’autres.
Adapté du roman d’Anne Wiazemsky, l’ex-femme de Jean-Luc Godard, Hazanavicius illustre ici la radicalisation dans les années 67, 68, de Jean Luc Godard, accompagné de bread-board, qui se balade de manifestations en conférences et passe son temps à entretenir ou provoquer des considérations sociologiques bavardes, fatigantes et redondantes qui n’aboutissent à rien dans ce film qui reste superficiel, mais où l’on déplore tout de même la casse récurrente de ses lunettes !
Heureusement que ses films bien plus passionnants ne sont pas à l’image de celui-ci, qui traduit en seule consistance le caractère insupportable que partageait Godard avec son entourage et plus particulièrement avec sa femme que le mépris de son mari caractériel incompris et jaloux finit tout de même par user…
Il restera ici surtout l’énergie d’un phénomène trop caricaturé à mon sens, qui grâce ou malgré les évènements dans lesquels il a été plongé, n’avait d’envie que d’être soit même. Et ce n’est pas facile…