Vive le roi

Il n'est jamais facile de laisser une critique objective de films qui vous ont marqué pendant votre enfance, justement parce que l'objectivité nécessaire a été balayé par d'innombrables visionnages à travers les années, et que chaque image est si profondément inscrite en vous qu'il devient impossible de prendre du recul pour considérer ce qui, peut être, peut figurer comme un défaut.

Le Roi Lion est probablement encore à ce jour le meilleur dessin animé Disney (j'exclue donc les Pixar), le sommet d'une période de créativité qui les a vu accoucher de quatre chefs d'œuvre en six ans, mais aussi le début d'un irrémédiable déclin. La simplicité de l'histoire n'empêche pas de s'attacher au personnage, et si la philosophie qui régie le film peut sembler simpliste, elle ne gâche en rien la magie du récit. La musique rythme le récit à la perfection, et les chansons du répertoire font partie des classiques de l'empire Disney (impossible de trouver une compilation des meilleurs chansons de dessin animé sans au moins l'un des titres du film), au même titre que celles de Aladdin, par exemple.

Voila. C'est tout. Difficile de s'étendre sur ce qui n'est, après tout, qu'un dessin animé, mais dont la force émotionnelle reste intacte malgré les années et les nombreux visionnages.
Ce qui, quelque part, ne fait que mettre en exergue le déclin des productions actuelles. L'oncle Walt est tombé bien bas...