Ce film date de 1967 et encore aujourd'hui on s'en inspire. Et c'est peu dire.
Hitman, ce si bon jeuvidéo? Ca vient de là.
Les grands John Woo, ça vient de là.
Clint East a piqué aussi.
Et tant d'autres..
Alain Delon en impose, mais c'est pas franchement une performance d'acteur tellement il est placide et inexpressif tout le long du film. Une sacrée machine.
La réalisation cherche le formalisme et atteinte une quasi-perfection qui n'a d'égale que la puissance esthétique et narrative du final.
Les dialogues sont chiches mais directes, les acteurs au poil incarnent des personnages crédibles qui cèdent rarement aux facilités. Seule ombre sur le casting, la pianiste au visage angélique, en deça de tous les autres. Mention spéciale au commissaire.
Il paraît que c'est le plus irréprochable des Melville, je veux bien le croire, mais j'ai largement moins été baffé que dans l'Armée des Ombres. Parce que assurément cette histoire de tueur à gage, j'en ai trop mangé, même si celle ci en est surement l'un des balbutiements et indéniablement plus classe que toutes les autres.