Alors bien-sûr on est chez Shelock Holmes. Cependant l'univers de Conan Doyle est là avant tout pour permettre à la Hamblin de réussir l'enrobage d'un parcours initiatique. Et ça à la Hamblin on savait faire.

Holmes et Watson ne se sont pas croisés adolescents ? Oh mon Dieu le sacrilège. Ou pas. En réalité le script nous fait découvrir un joli teen movie où le geek dispute la reine de promo au quaterback dans un lycée privé anglais, là ou ça fleure bon les châtiments corporels et l'homosexualité latente. Et où le jeune et timide Watson apprend à s'affirmer. Même si Watson évolue de façon plus intéressante que Holmes, celui-ci hérite de quelques moments forts, ceux où les sentiments finissent par percer derrière la machine. Human after all.

Le reste, l'intrigue, c'est comme dans les goonies, du recyclage de film d'aventure, du sous Indiana Jones, mais d'une, c'est pas désagréable et plutôt bien troussé, de deux, l'important est bien ailleurs, dans les personnages qui la vivent. Et pour les fans de Holmes il y a des clins d'oeil coolos.

Un des meilleurs Hamblin, un joli teen movie.
JohnSpartan
7
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le 26 janv. 2012

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JohnSpartan

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