Un drame bouleversant sur la relation père-fils, sur la mélancolie qui presse l’âme, sur l’homosexualité et sur la difficulté d’aimer et d’être aimé en retour.
François Ozon filme ce long trajet mortifère sans céder à la putasserie, en le jalonnant d’instants de grâce qui sonnent juste et profond (la scène de triolisme, le pardon au téléphone, l’assaut des réminiscences.
Comme souvent chez Ozon, le film doit beaucoup à ses interprètes, tous impeccables, qui se distinguent dans des situations très sensibles.

Chicago
7
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le 10 sept. 2019

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