Après avoir pillé des tableaux de maîtres dans toute la France, un officier Allemand décide de les faire expédier par train en Allemagne, alors que Paris s'apprête à être libérée. La résistance s'organise pour faire rater le transfert. Des peintures valent-elles que des hommes se sacrifient pour elles ? C'est la question que se posent les deux ennemis du film, l'officier Allemand et le chef de la résistance.
Le premier y voit une beauté artistique qui doit être préservée mais aussi conquise, le second y voit un symbole pour son pays et ses camarades. Ces deux personnages sont fort bien campés par Burt Lancaster et Paul Scofield, proche de la folie sur la fin. "The Train" se veut également comme un hommage aux cheminots, mais donne une image faussée de la population Française (image de la France résistante). Néanmoins, le courage de ces hommes y est montré de manière poignante. Par ailleurs, malgré des chutes de rythme, la réalisation de Frankenheimer est de qualité. Un bon film de guerre.