Ben oui quoi, Forrest Gump a pu connaître toutes les choses normales de la vie alors qu'il avait un QI de 75 : jeunesse, sport, études, sexe, mère aimante...
Notre vieillard centenaire non seulement ne pourra jamais se reproduire, est issu d'une famille pauvre, n'est pas vraiment allé à l'école si ce n'est celle de la vie, mais en plus il doit avoir un QI proche de la pointure de ses charentaises (une seule bien évidemment).
La seule chose sure, c'est qu'il a une propension à faire ce qu'il a envie de faire, surtout tout faire péter, ce qui en fait un total inadapté social allié à un gaffeur incapable d'extérioriser le moindre sentiment, comme résigné face à la vie. Pourtant l'humour acide est bien présent tout le long du film.
Tourné avec les moyens propres au cinéma du Nord de l'Europe et librement adapté d'un roman, ce film dérange bien des critiques car il montre la vie d'un pauvre qui a passé sont temps à faire pas grand chose à part tout faire péter, c'est a dire la vie de la grande majorité des gens à l'époque qui n'avaient le droit que de se reproduire, se taire, vivre pauvres et mourir incultes. Pourtant notre vieillard a connu bien des péripéties.