Je l'ai revu aujourd'hui deux fois de suite. Et cela pour la, euh, vingtième fois?
Et à chaque fois, je me dis que cela à un peu vieilli tout de même. Que cette succession de gag ne fait pas un scénario, que cet étalage de grimace ne fait pas un De Funès et que Jerry Lewis n'est peut-être, après tout, qu'un accident de parcours.
Pourtant quand on voit les scènes plus enfantines, poétiques du film, notamment les rencontres avec les marionnettes, on ne peut qu'être toucher par cette proximité entre le clown et l'enfant. Une douce tristesse sert de terreaux à tout cela.
CE n'est pas un grand film, mais un tendre témoignage d'une époque, de ses rêves et de ses réalités.
Woodstock ne va pas tarder...