• Alors, dis-moi, l'ami... Je peux t'appeler "l'ami", ça te va?

  • Va, va, l'ami. Si ça te va que je t'appelle l'ami à mon tour.

  • Eh bien soit! Topez-là. Alors, dis-moi, l'ami: je suis une histoire, un récit, une narration ...

  • Une devinette?

  • Une devinette? Oui. Sur une narration. Une devinette sur une narration. Heu, ça te va?

  • Oui, oui, "l'ami", une "devinette sur une narration", oui ça me va. Continue ...

  • Alors voilà, l'ami: je suis une histoire. Je mets en scène plusieurs personnages qui ont tous - ou peu s'en faut - quelque chose à se reprocher et qui se retrouvent bloqués à un endroit bien précis où - semble-t-il, l'un d'entre eux ou deux d'entre eux veulent tuer les autres. Alors, pour le détail, t'as un type qui aime voir exécuter les coupables qu'il amène jusqu'à la potence, t'as un ancien militaire au passé trouble, un homme qui a laissé mourir des gens qui l'accompagnait, un hôte anonyme et une fille destinée à être pendue.

  • D'accord.

  • Comment ça: "d'accord"? Tu veux dire quoi, l'ami, par "d'accord"? Tu assimiles les infos? Tu sais déjà de quoi je parle?

  • Bah, sans te vexer, l'ami, je crois effectivement savoir de quoi tu parles!

  • Attention: je dois ajouter que c'est un huis-clos!

  • Cela semble évident à entendre la description du récit ...

  • Vraiment? D'accord, je te suis. Alors qui suis-je?

  • Eh, bien: jouons. Je tiens les ficelles à présent. Suis-je une histoire policière?

  • Pas uniquement. En un sens.

  • Oui, c'est sûr. Il y aurait comme une métaphore existentielle en toile de fond...

  • Non.

  • Ah, non? Résumons: un type qui aime voir exécuter les coupables qu'il amène jusqu'à la potence, t'as un ancien militaire au passé trouble, un homme qui a laissé mourir des gens qui l'accompagnait, un hôte anonyme et une fille destinée à être pendue. Moi, je dis: le juge Wargrave, le Général MacArthur, Philippe Lombard, Mr A.N.O'nyme et Véra Claythorne. J'annonce Agatha Christie et je pose les Dix petits nègres!

  • Pas con! Pas con du tout!

  • Ouais, hein?

  • Bien joué!
    -Ouais, hein?

  • Sauf que c'est pas ça.

  • Non?

  • Non. Parce que dans mon récit, y'a pas d'île.

  • Pas d'île? Mais où sont-ils bloqués?

  • Dans une auberge.

  • Une auberge. Au beau milieu d'un foutu, froid, persistant blizzard. Mais bien foutu, hein, ce blizzard. Avec le bruit du vent qui fait froid à l'entendre. Un blizzard qui manque d'ouvrir la porte si on la ferme pas avec des clous. Un blizzard tueur, séquestrateur. Un putain de blizzard!

  • Et donc, du coup ... pas d'île?

  • Non. Et puis, pas "dix", non plus. 8. 9 tout au plus. Et pas nègres. Sauf un.

  • Voilà qui m'interpelle, l'ami... et c'est policier?

  • J'ai dit "en un sens".

  • Bon sang, "en un sens", ça veut dire quoi, ça, "en un sens"?

  • Disons ... "policier" mais plutôt "western"...

  • Western?

  • Oui. "western". Avec des cow-boys, des chevaux, des pendaisons, des colts, tout ça. Avec la musique d'Ennio Morricone. La totale, je te dis!

  • Récent ou ancien?

  • On est en 2017 donc, je dirais "récent". Faut dire que "récent" en un temps où le film sorti y'a une semaine est déjà vieux ....

  • Sorti il y a une semaine, donc?

  • Non,non. C'était un exemple du sens qu'on donne au mot "récent". Non. sorti début 2016.

  • Ah... Résumons: western un chouya policier, sorti en 2016. Musique de Morricone. Tarantino?

  • Reservoir Dogs, Pulp Fiction, Jackie Brown, Kill Bill 1, Kill Bill 2, Boulevard de la mort, Inglorious Bastards, Django unchained: oui, Quentin Tarantino!

  • Casino Royale, enfin?

  • Evitons la polémique, l'ami!

  • Et puis, pas western... Je ... je ne vois pas...

  • Allons, allons, l'ami! Un film en 8! Le 8e film de Quentin Tarantino!

  • Si j'en suis ta liste, le numéro du film et que je prends en compte "western", "cow-boy" et "homme noir", je dirais Django Unchained...

  • Kill Bill 1&2 compte pour un! Et puis, j'ai bien dit "8.9 tout au plus".

  • Django contre Zorro?

  • Les 8 salopards.

  • Tu fais sûrement erreur: les 12 salopards. 12. Et, oui, c'est pas bien récent, c'est de 1967!

  • Non: les 8 salopards.
    -12 ! Avec Charles Bronson,Telly Savalas, Lee Marvin, Jim Brown, Ernest Borgnine, Georges Kennedy, Donald Sutherland et John Cassavetes!

  • Et pourquoi pas Peter Falk pendant qu'on y est ! 8: avec Kurt Russell, Samuel L. Jackson, Tim Roth, Michael Madsen, Bruce Dern, Walton Goggins, Jennifer Jason Leigh et Chaning Tatum ...

  • Alors tu vois, l'ami, autant "Kurt Russell, Samuel L. Jackson, Tim Roth, Michael Madsen" ça tarantinesque, autant le dernier! Channing Tatum! Le 8e passager ! Et pourquoi pas Jonah Hill tant qu'on y est!

  • Je t'assure !

  • Pfff!

  • Pffff....

  • Mettons.

  • Pardon?

  • J'ai dit "mettons".

  • Mettons quoi?

  • Mettons que ce film existe. Bon. Alors, concrètement: on a une femme qui doit être pendue.

  • Oui. Un chasseur de primes l'emmène se faire pendre.

  • Celui qui ressemble à Wargrave dans les Dix petits nègres.

  • Si tu veux. Il arrive dans l'auberge de Minnie ...

  • Quoi, c'est un film Disney maintenant?!!!

  • On va dire que je n'ai rien entendu, ça vaut mieux... donc il arrive dans une auberge, sa prisonnière menottée au poignet, flanqué de deux compagnons de voyage de fortune, un autre chasseur de prime, le noir, et un type genre Perkins dans Du sang dans le désert qui prétend être shérif.

  • Mettons.

  • Il m'énerve! Tu m'énerves! Ne mets plus rien et écoute! Bon: dans l'auberge, il rencontre un bourreau, un vieux militaire, un fils à maman et un aubergiste. Sauf que voilà. Le noir, c'est un pote de longue date de Minnie ..

  • La ...

  • TAIS-TOI !

  • Bon, bon ...

  • Il se doute qu'il se passe des choses louches, "attendu que", comme dirait Tim Roth, les propriétaires sont pas du genre à s'absenter ou à laisser leur auberge à un inconnu. Les deux chasseurs de primes, au bout d'un certain temps soupçonnent un traquenard tendu par l'un des clients de l'auberge pour libérer la prisonnière. Comme ils sont pas vraiment en bons termes avec le shérif, ils mènent leur enquête seuls et désarment ensemble les autres clients. Le noir décide de provoquer le vieux militaire, réputé pour avoir tué des noirs, afin de pouvoir le dessouder en plaidant la légitime défense. Pendant ce temps, une main inconnue verse du poison dans le café. Le chasseur de prime blanc en boit, son cocher en boit: ils meurent.

  • C'est une histoire compliquée !

  • Selon toi: qui est le tueur?

  • Selon moi?

  • Selon toi!

  • Simple et machiavélique à la fois!

  • Vraiment?

  • Mais oui ! C'est le chasseur de primes blanc !

  • Quoi ?! Mais ... il est mort !

  • Ouais il est mort "à ce qu'on dit". Il a bu du contre-poison et il simule la mort !

  • Mais ... il doit emmener la prisonnière se faire pendre ! Pourquoi chercherait-il dans le même temps à la libérer ?

  • Parce qu'il est pas chasseur de primes, c'te bonne blague!

  • Quoi?

  • Et elle, pas sa prisonnière!

  • Quoi ?

  • C'est un couple diabolique qui sert le même refrain à tous ceux qu'ils croisent pour les tuer et les dépouiller ! Ruse éculée !

  • Pas con ! Vraiment pas con ! Bien joué !

  • Mais ?

  • Mais c'est pas ça.

  • Encore?

  • Oui.

  • Alors, c'est quoi, hein? C'est le noir qui fait diversion pour un autre? Attends ... tu m'as dit Tim Roth? Le traître de Reservoir Dogs?

  • Hum, oui ...

  • Il joue quel rôle?

  • Eh bien, le bourreau.

  • Alors c'est le noir et le bourreau qui ont fait le coup !

  • Pas du tout.

  • Non?

  • Pas du tout, du tout, du tout.

  • Alors qui est-ce?

  • Spoliers.

  • Arrête !

  • "Arrête" quoi?

  • Bah, ça !

  • Quoi, "ça"?
    -"Spoilers", "Spoilers", "Spoilers"! ça n'existe pas les spoilers !

  • Ah non?

  • Non !

  • Comment cela?

  • Je t'expliquerai, un jour. Donc. C'est qui la taupe?

  • Bah, justement! C'est une taupe: il est planqué sous le plancher.

  • Attends ... Mais Shosanna Dreyfuss, elle est pas censée être morte?

  • Elle est surtout pas née, en fait ...

  • Mais alors pourquoi tu me racontes n'importe quoi?

  • Je ne te raconte pas n'importe quoi! C'est Channing Tatum qui est planqué sous le plancher!

  • Olalalalah! Le v'là r'parti dans son délire avec Tatum ! Tu s'rais pas gay, des fois?

  • Non ! Je t'assure ! C'est le cerveau de la bande et le frère de la condamnée. Il est venu la libérer!

  • Attends, attends, attends... Que je suive... Tu me sors un traître d'un plancher comme un diable d'une boîte, soit. Encore que ... Tu me dis qu'il y a toute une "bande"?

  • Oui, le bourreau, ...

  • Tim Roth, très original!

  • ... le fils à maman, Michael Madsen, ...

  • Encore plus original ...

  • ... l'hôte anonyme et donc Channing Tatum. Avec la prisonnière, ils forment tous un gang très recherché!

  • Donc, en gros, t'es en train de me dire que, dans l'auberge, il y a cinq membres d'un gang contre deux chasseurs de primes, un shérif à la noix et un vieux général absolument pas solidaires avec les deux premiers et un cocher neutre. Soit cinq contre deux potentiellement mais non assurément trois ou quatre, avec, pour eux, l'effet de surprise ...Donc, ils les attaquent, fin de l'histoire. Et le gang repart.

  • Non: tout le gang se fait tuer par le shérif et le noir.

  • Je comprends plus rien ... pourquoi cette histoire de poison s'ils sont en position de force?

  • Pour l'effet policier à la Dix petits nègres.

  • C'est pas logique!

  • Mais qu'est-ce que c'est cool !

  • Et le Tatum sous le plancher, qu'est-ce qu'il attend pour intervenir? Que ses potes soient au pied du mur?

  • Oui, c'est l'expression qui convient.

  • Mais c'est débile!

  • Au contraire, c'est stratégique! Il ne faudrait pas gâcher l'effet de surprise !

  • Et qui met du poison dans le café?

  • Norman Bates.

  • Le shérif?

  • Non le fils à maman.

  • Eh bien, sache que j'aurais préféré que le film choisisse entre western, où le rapport de force prime sur la cabale, et policier, où il faut un coupable bien planqué qui manipule son monde et qui attend son heure pour des raisons valables!

  • On peut le voir ainsi. Moi, j'y vois un western intelligent, qui joue sur l'évocation d'une guerre de Sécession, qui alterne musique génialissime de Morricone, silences à-propos, hurlements de douleurs, de terreurs et de stupéfaction. Par moments, on ne sait plus si l'on regarde un film d'horreur, un film d'épouvante, un western, un policier,un ...

  • C'est fouilli, quoi.

  • Non, c'est diversifié! Diversité, telle est ma devise !

  • C'est surtout de la forme, quoi. Des plans originaux, une bonne mise en scène ...

  • Quentin Tarantino et son pouvoir narratif de régie inimitable! C'est tout simplement génial: de nouveau en chapitres, l'histoire passe de récit linéaire à flash-backs qui repensent la simplicité apparente du linéaire déjà vu et modifie la focalisation du regard du spectateur sur la scène.

  • Donc le récit a ce sérieux problème de logique qui consiste à oublier la force du nombre et l'effet de surprise réaliste pour créer une ambiance et envoûter. C'est ça?

  • Oui. Je repense à ce froid si bien montré qu'il se fait ressentir. T'as envie de porter les couvertures des personnages tant c'est réaliste.

  • On est à l'intérieur du film, quoi. On le vit.

  • On participe au film, c'est ça !

  • Même si toute cette cabale d'un groupe supérieur en nombre pour tromper un groupe inférieur en nombre, divisé et pas intégralement armé est contraire à toute logique...

  • James Bond pourrait arrêter directement Le Chiffre au lieu de jouer aux cartes avec lui. Jack et Rose pourraient tenir à deux sur leur planche de secours. Le monde entier pourrait identifier Clark Kent en tant que Superman, puisqu'il ne porte pas de masque. Ces détails illogiques qui font toute la beauté ou tout le plaisir d'un film, c'est l'apanage des chef-d'oeuvres!

  • Je pense surtout que Tarantino maîtrise son art et il le maîtrise à fond! Mais à certains moment, il se lâche, il se fait plaisir et la qualité s'en ressent franchement. Ton histoire des 8 salopards, elle est sympa. Mais est-ce qu'on vraiment besoin de tant de sang , tant de violence pour lui donner corps?

  • Tu veux parler des suites de l'empoisonnement, lorsque les personnages crachent des mares entières de sang?

  • Ouais, sans doute. J'imagine la scène! L'équivalent des scènes de batailles de jets buccaux de vomis dans de piètres comédies anglaises ou américaines. Mais avec du sang. Et puis, ça doit finir dans un feux d'artifice d'hémoglobine, comme à la fin de Django unchained, je me trompe?

  • C'est ça qu'est jouissif, justement!

  • Tout ça pour pendre une femme?

  • Mais c'est pour mieux mettre en exergue la notion de justice impassible évoquée par le bourreau, totalement dénaturée par des héros devenus mauvais...

  • Je les croyais déjà mauvais: ce sont des salopards ou pas?

  • Oui ... Mettons qu'il y a peut-être un peu de laisser-aller de la part de Tarantino dans ces aspects du film. Mais c'est tout même mieux dosé depuis Inglorious Bastards...

  • Mieux dosé! Mais quand Tarantino se fait plaisir, ça se barre toujours en couille comme dans la scène de Z ou de la montre de Pulp fiction ou la scène de Desesperado où il joue un client qui parie qu'il arrivera à pisser dans une carafe pour se permettre de pisser partout dans le bar ...

  • Ou comme la scène du braquemart de Samuel L Jackson dans les 8 salopards. Je pense plutôt que Tarantino maîtrise son oeuvre, lui donne un sens, une cohérence, une belle facture mais se permet dans le même temps des caprices coupables. Comme le client qu'il joue dans Desesperado. C'est un rôle qui le décrit assez bien. La parfaite métaphore !

  • 3h07 quand même, le délire intelligent!

  • On ne les sent pas passer ! Peut-être un peu plus sensiblement que dans Inglorious Bastards, certes ...

  • Franchement, t'en connais beaucoup? Des types qui font traîner leur propos pendant des heures pour dire des choses intéressantes tant qu'ils s'astreignent et qui se barrent en cacahuètes lorsqu'ils décident, en plein propos, de ne plus se prendre la tête?

  • Oui.

  • Oui? Ah? Et qui?

  • Eh bien, vois-tu, nous sommes bien deux parfaits anonymes qui nous disputons depuis trois heures dans une critique longue et chiante de Frenhofer. Tu penses pas que les lecteurs en ont marre?

  • Bah ...

  • Bah, oui. Certains ont déjà quitté la critique, lassés, d'autres sont restés parce qu'ils trouvent ça cool. Les films de Tarantino, c'est pareil. Ils choisissent leur public en l'éprouvant. Seuls les spectateurs vraiment intéressés iront jusqu'au bout et au-delà. Sauf que cette fois, Tarantino cumule les rebondissements qui scotchent au fauteuil et font évoluer des positions de force d'une seconde à l'autre. Les spectateurs restent même s'ils ne sont pas fan de ses films. Sauf que cette fois, Frenhofer fait vraiment durer la critique pour rien.

  • Et les lecteurs dans tout ça ?

  • Tu penses qu'on devrait les inviter à causer avec nous?

  • Ce serait une idée. Je ne veux pas mourir comme les derniers survivants des 8 salopards à la fin du texte. Par contre, on n' en accepte que six.

  • Pourquoi?

  • Parce que nous sommes déjà deux salopards et qu'ils nous en faut que six pour devenir les 8 salopards!

  • Ok. Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs, venez prendre un café avec nous: nous sommes tout ouïe!

  • [ENTREZ VOTRE REPONSE]

  • [COMPLETEZ LE DIALOGUE]

Frenhofer
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le 21 mai 2017

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