8 salopards, 8e film, 8 clos et 8 bonnes raisons d’aller voir le dernier Tarantino en 70 mm

1° Parce que le film est un retour aux sources du vrai cinéma : des bobines, du grain, des tâches et un léger scintillement d’image que plus aucun film ne nous propose actuellement. Les premières images défilent, avec comme léger bruit de fond les bobines qui tournent dans le projecteur. Au-delà du simple buzz, nous retrouvons le vrai cinéma d’antan : ouverture, entracte et gourmandise. Il ne manquait plus que l’orchestre d’accompagnement !


2° Parce qu’un film de Tarantino mérite à lui seul le déplacement, Césars, Oscars et autre Palmes, ne font que confirmer qu’il est (malgré ses détracteurs) un grand cinéaste.


3° Parce que le huis clos (ici diligence et relais) est un exercice difficile au cinéma. Lorsque celui-ci est réussi il devient alors une référence cinématographique : 12 hommes en colère, The Thing, LifeBoat…etc. Tenir en haleine les spectateurs durant deux ou trois heures dans un même lieu avec les mêmes acteurs demandent une maitrise parfaite du film : scénario, dialogues, musique…


4° Parce que le film est un vibrant hommage aux westerns spaghetti de Sergio Leone mais également et surtout au film d’horreur The Thing de Carpenter : Kurt Russel, Morricone, huis clos dans la neige, paranoïa des personnages sur les identités cachées…etc.


5° Parce que la bande son est à se damner, merci Morricone. On retrouve la bonne vielle ambiance des westerns de l’époque de Leone !


6° Parce que retrouver les acteurs fétiches de Tarantino comme S.L. Jackson, M. Madsen ou encore T. Roth est un ravissement. Mention spéciale au personnage de Kurt Russel charismatique à souhait.


7° Parce que le format Ultra Panavision 70 mm offre au spectateur une largeur d’image exceptionnelle, nous permettant une immersion dans toutes ces scènes dantesques !


8° Enfin parce que le travail réalisé sur le tournage pour réutiliser un matériel abandonné depuis des années et faire renaitre les formats argentiques dans les cinémas modernes lors de l’exploitation en salle méritent le déplacement !

Jessy38
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le 18 janv. 2016

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