Peckinpah Hardcore
Le film va diviser... Encore plus que d'habitude pour du Tarantino, mais sur le plan moral essentiellement, là où les précédents Tarantino décevaient également sur la forme, avec des films...
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le 25 déc. 2015
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Il y a 21 ans, Tarantino sortait en grande pompe son second film et affirmait un style déjanté, mélange de dialogues cultes, de fun et de références cinématographiques. 21 ans et 6 films plus tard, et un passage remarqué par le western, Tarantino retourne à ses premières amours avec un huis clos au casting all star qui n'est pas sans rappelé "Reservoir Dogs". Ce choix du retour à un lieu, plusieurs personnages, ainsi que le casting fabuleux réuni par Tarantino faisait de ce film l'un des plus attendu de ce début d'année. Pourtant, aussi fan que je soit de Tarantino, difficile de retrouver ici ce qui a fait les grandes heures du réalisateur. Certes, le film est bien réalisé, les acteurs sont tous excellent, les dialogues ciselés et écrit aux petits oignons et la musique fantastique mais où est le fun ?! Car Tarantino c'est surtout un cinéma fun. On s'éclate devant ses films, on cite les répliques cultes avec délice et on retient ses films pour des scènes déjanté que lui seul est capable de fournir. Alors où est parti tout cela dans ce film ? Mis à part 2-3 occasions très courtes, on se contente d'observer un petit jeu de massacre, une sorte d'Agatha Christie du western avec un tueur caché parmi un groupe, le tout mêlé d'un hommage poussif à "The Thing" de Carpenter. De même, point ici de séquences originales (type séquences animés, en noir et blanc ou autres) ou d'effets de style comme on en attend chez Tarantino. Non, le réalisateur se cantonne à un huis clos très bien fait mais loin de ce qu'on l'on attend d'un réalisateur au style si marqué que Tarantino.
Côté acteur, rien à redire le casting est simplement parfait. Là au moins on retrouve bel et bien le génie de Tarantino.
Au final, "Les 8 salopards" est une déception, autant pour les fans que pour ceux qui attendait un western taré à l'image de "Django Unchained". Et, de ce fait, en sortant du film, on à pour la première l'impression d'avoir été lâché par Tarantino, une sorte de déception teinté de regret en espérant que le prochain film rattrapera celui-ci qui laisse un goût amer dans la bouche. Bon ok, après on s'ennui pas, et les 2h47 du film passe très bien, mais tout de même !!
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le 6 janv. 2016
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