Que dire ? Tarantino nous revient en excellente forme avec un film, à deux doigts de ne pas voir le jour, qui signe son amour démesuré pour les westerns, genre définitivement marqué par ce réalisateur. Un film de 3h, une durée qui peut déstabiliser; cependant, on enchaîne les plans d'une beauté éblouissante, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur du relais où va se dérouler la majorité de l'intrigue. Comme Tarantino sait bien le faire, les différents chapitres du film et les retours en arrière équilibrent la densité du film tandis que les acteurs excellent dans leur rôle respectif, entre lesquels règnent une tension palpable qui motive le film et les spectateurs alors que l'arc narratif principal prend son temps pour se déployer, ni trop pressé, ni trop lent. Une bande-son honorable mais sans plus accompagne ce film qui tire sa force de l’interconnexion entre tous ces grands acteurs avec une mention spéciale pour Samuel Jackson, qui est juste parfait ! A mon sens, très grand cru, qui s'inscrit dans la qualité et le sérieux propre à Tarantino.

BlackHornet
8
Écrit par

Créée

le 9 févr. 2016

Critique lue 188 fois

BlackHornet

Écrit par

Critique lue 188 fois

D'autres avis sur Les 8 Salopards

Les 8 Salopards
KingRabbit
8

Peckinpah Hardcore

Le film va diviser... Encore plus que d'habitude pour du Tarantino, mais sur le plan moral essentiellement, là où les précédents Tarantino décevaient également sur la forme, avec des films...

le 25 déc. 2015

259 j'aime

26

Les 8 Salopards
Sergent_Pepper
7

8 hommes en polaires

On pourrait gloser des heures sur chaque nouvel opus de Tarantino, attendu comme le messie par les uns, avec les crocs par les autres. On pourrait aussi simplement dire qu’il fait des bons films, et...

le 9 janv. 2016

206 j'aime

31

Les 8 Salopards
Velvetman
8

Oh, you believe in Jesus now, huh, bitch? Good, 'cause you gonna meet him!

Crucifiée, les yeux tournés vers une terre enneigée, une statue christique enclavée au sol observe de loin cette Amérique qui subit les cicatrisations cathartiques du clivage des contrées du Nord...

le 6 janv. 2016

143 j'aime

20

Du même critique

Venom
BlackHornet
3

Venom, le coach qu'il vous faut (pas)

Disons le tout de suite : inutile de se payer un abonnement Meetic et d'écumer les profils. Le plus simple est de s'offrir un symbiote. Le modèle Venom est joignable 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24...

le 11 oct. 2018

15 j'aime

Burning
BlackHornet
5

Génie ou vide de sens ?

Telle est la question. Clairement, on a l'impression de regarder un travail inachevé. Comme si la réflexion se cassait la figure au milieu du film; le reste étant une nébuleuse anarchico-masturbative...

le 17 sept. 2018

14 j'aime

La Cravate
BlackHornet
7

- « Es ce que je suis un connard ? » Probablement pas…

Même si mes quelques amis antifa ne seront pas d’accord avec moi… Ces derniers jours, j’ai beaucoup hésité à aller voir ce film – documentaire. Enième diatribe contre les méchants du FN, ou...

le 9 févr. 2020

13 j'aime

2